Vêlayoudom Marimoutou, recteur de La Réunion, fait le point sur tout ce qui change pour la rentrée scolaire.
Vêlayoudom Marimoutou, recteur de La Réunion, était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion à l’avant-veille de la rentrée scolaire.
"Je pense que nous avons bien travaillé. Cette préparation a commencé depuis l’année dernière avec un certain nombre de réformes. Nous sommes fin prêts à accueillir les équipes éducatives et élèves.
Il n’y aura qu’un seul nouvel établissement, un collège privé. Nous avons aussi des écoles réhabilitées à La Possession et à Salazie avec des conditions bioclimatiques. Certains établissements ont encore des travaux en cours."
"Dans le lycée professionnel, il y a un nouveau modèle. Des formations seront organisées en familles de métiers qui regroupent des spécialités, trois seront mises en place à la rentrée. Il y aura une meilleure articulation avec les enseignements généraux et professionnels. Il y aura la réalisation d’un chef d’oeuvre sur la terminale Bac Pro l’année prochaine."
"Le premier degré est la priorité des priorités. Nous avons été bien dotés à La Réunion avec 122 emplois d’enseignants supplémentaires, malgré une baisse d’effectifs. Ces emplois vont s’étaler sur tout le premier degré. Nous avons anticipé le dédoublement de certaines classes de grande section.
Nous avons beaucoup travaillé avec les municipalités. Je tiens à remercier l’ensemble des maires. Nous mettons en place des chartes pour la gestion des ATSEM."
"Sur la langue vivante, elle sera présente dès la classe maternelle avec des maternelles franco-espagnoles, franco-britanniques, franco-allemandes. L’objectif est l’acquisition du langage. Nous allons utiliser le multilinguisme.
Il ne faut pas se tromper. Nous avons une très grande ambition pour le créole mais nous avons encore du travail à faire. Nous avons 35 classes bilingues avec le créole, 14 collèges et 5 lycées proposent le créole. Notre objectif est d’élever notre niveau de compétence dans l’enseignement du créole."
"Nous allons appliquer la réforme du Bac. Les filières n’ont pas été recréées, nous avons un vrai effet de spécialités qui donnent plus de choix, plus de libertés. Il faut qu’ils soient préparés à réussir dans le supérieur. C’est pour cela que les choses ont été mises en place."