Le ras-le-bol des parents d’élèves du collège de l’Oasis

Pour la troisième journée consécutive, les enseignants du collège l’Oasis au Port ont décidé de ne pas assurer leurs cours suite à l’agression de trois membres de cet établissement scolaire lundi 28 février. Les enseignants ont décidé de valoir leur "droit de retrait" pour dire stop à violence. Ces derniers sont aujourd’hui activement soutenus par les parents d’élèves. Leur mobilisation est appréciée par l’équipe enseignante qui tire la sonnette d’alarme depuis des mois.

En un an, quatre agressions ont secoué les élèves, leurs parents et les enseignants dans ce collège du Port. Face à la recrudescence de la violence qui sévit aux alentours de cet établissement scolaire mais également à l’intérieur, professeurs et parents d’élèves sont réunis dans le cadre d’une assemblée générale qui vise à apporter des solutions concrètes pour endiguer ce fléau.

Une centaine de parents d’élèves participe à cette nouvelle réunion et tous dénoncent un climat d’insécurité permanent. "Je suis obligée d’emmener mon enfant au collège mais il a peur car il a déjà été agressé et menacé" affirme une mère de famille. Un sentiment de ras-le-bol général se fait sentir et les enseignants certifient que les faits de violence sont récurrents. 

Pour les enseignants du collège l’Oasis, il n’est pas question de laisser passer cette nouvelle agression au sein de l’établissement scolaire sans réagir. Idem du côté des parents qui n’ont pas perdu de temps pour faire circuler une pétition. Tous attendent de pied ferme la venue du Recteur Mostafa Fourar.