Le "rançongiciel" : un logiciel de cyber-attaque de plus en plus présent à La Réunion

Ce logiciel, également appelé "ransomware", bloque l’accès à un ordinateur, à des fichiers, des serveurs et fait en sorte que les données soient illisibles. Pour y accéder à nouveau, les pirates demandent une rançon à la victime. Une rançon qui peut atteindre des montants exorbitants.

En 2022, en France, on estime à 888 millions d’euros la somme totale des rançons payées par des entreprises privées ou publiques.

Malheureusement, La Réunion n’est pas épargnée par ces cyber-attaques : en 2023, 14 cyberattaques ont été remontées à l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations. En réalité, il y en a eu beaucoup plus qui n’ont simplement pas été médiatisées.

L’année dernière, la mairie de Saint-Philippe, l’entreprise Colipays ou encore le CHU de La Réunion ont été victimes de cyber-attaques, sans demande de rançon. Ce qui n’a pas été le cas pour le concessionnaire Leal Réunion qui a, lui, été victime d’un rançongiciel en janvier 2023, avec une demande de rançon de 400 000 dollars.

Si vous êtes victime de cyber-attaque, le premier conseil est de ne pas payer la rançon pour éviter que les cyber-attaquants reviennent à la charge. Il faut aussi porter plainte pour qu’une enquête puisse être diligentée. Malheureusement, rien ne vous garantit que vous aurez à nouveau accès à vos données.
Enfin, il faut communiquer pour permettre aux partenaires du groupe attaqué de prendre les mesures nécessaires.