Antenne Réunion
Le déluge après le déluge. Nouvelle vigilance orange, nouvelles intempéries dans le sud aujourd’hui. Pour parler de l’après Belal et de la gestion des risques, Le Préfet Jérôme Filippini est notre invité du 19h.
Jérôme Filippini, préfet de la Réunion s’exprimer après l’épisode du cyclone Belal mais également des fortes pluies de ces derniers jours.
Selon lui, "La Réunion est quand même très bien préparée aux crises " et il tient encore à "féliciter les Réunionnais" après le passage du météore sur notre île.
En quelques jours, 4 personnes ont perdu la vie après avoir été emportées par les eaux en traversant un radier. "On le rappelle et à chaque intempérie on le dit c’est extrêmement dangereux. Chacune de ces morts aurait pu être évitées. Je ne crois pas vraiment à la sanction, je crois en l’information. Je crois au fait que ces évènements climatiques sont là pour nous rappeler que la nature est plus forte que nous et qu’il ne faut pas essayer de la braver".
Par ailleurs, il indique que c’est l’état et les collectivités, ensemble, qui doivent financer les travaux extrêmement importants.(...) Cette année on a un instrument particulier qui est le fond vert, ce sont des crédits qui permettent de rétablir la continuité écologique et de l’eau."
Sur l’anticipation, il l’a rappelé ce matin "nous ne sommes pas à l’abri d’autres catastrophes". Est-ce qu’un plan se prépare, avec Belal sous forme de test grandeur nature ? On parle souvent de sur-construction, trop de béton, est-ce qu’il va y avoir une initiative d’ampleur pour s’assurer que La Réunion pourra mieux absorber ces milliers de litres d’eau qui nous tombent dessus ?
"La réunion est quand même très bien préparée aux crises et qu’elle affronte les cyclones, les tempêtes avec une résilience, une résistance remarquable. Il va falloir prioriser nos investissements ; c’est ce qui protège des vies qui permettent d’adapter les routes, d’habiter autrement"
L’association des Maires de La Réunion demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les communes du sud et du sud ouest pour ce nouvel épisode. A la question, est-ce que vous allez accompagner cette demande il déclare : "Oui tout à fait. Les épisodes qui se sont produits, la tempête Candice et les pluies torentielles sont un phénomène exceptionnel qui justifie en tant que telle une reconnaissance de catastrophe naturelle donc il va falloir que les 10 ou 11 communes déposent chacune une demande de catastrophe naturelle particulière qui viendra en plus de celle du cyclone".