Le paille-en-queue a de plus en plus de mal à trouver une habitation loin des humains.
À l’abri des regards, un jeune paille-en-queue semble bientôt prêt à prendre son envol. Et vous l’avez peut-être remarqué de plus en plus, les pailles-en-queue sont de plus en plus nombreux à se nicher près des habitations.
Pour Christian Léger, président de la SEOR (Société d’Etudes Ornithologiques de la Réunion), "l’urbanisation croissante à La Réunion fait que le paille-en-queue, qui a tendance à se nicher dans les bas, cherche de plus à plus à se loger. C’est pour ça que c’est important de sensibiliser la population. Le geste est simple, on le récupère, on le met dans un carton et on appelle la SEOR".
A l’année, la société récupère entre 150 et 250 individus de tout âge.
Agathe Vinas, soigneuse animalière, vient de récupérer un bébé paille-en-queue. Elle explique comment elle procède : "Il a de moins en moins peur de moi. Mais c’est bien qu’il garde cette peur, cette appréhension de l’humain. Chacun de nos gestes doit être fait doucement. On ne doit pas l’habituer à l’humain il faut qu’il voit un danger à l’humain. C’est normal, on est un prédateur pour eux, donc il faut faire en sorte qu’ils aient ce comportement naturel de crainte".
Les bébés paille-en-queue passent en général quelques semaines auprès des soigneurs de la SEOR, avant d’être relâché dans la nature.
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