L’incendie du Maïdo, qui s’est déclaré dans la nuit du 6 novembre au 7 novembre dernier et qui a ravagé 181 hectares de végétation, pourrait tenir son orignie d’une absence de toilettes publiques. Qu’en est-il des autres sites ?
Au Maïdo, l’homme qui serait responsable d’au moins d’un des premiers feux, avait brûlé du papier-toilette sur site. Sur les autres lieux fréquentés de l’île, l’absence de sanitaires se fait souvent remarquer.
Sur le site touristique du Cap Lahoussaye, il n’y a pas de toilettes publiques. Pour les usagers ces équipements manquent cruellement :
"Ça serait vraiment une bonne chose que l’on installe des toilettes dans des lieux comme celui-là !"
"La nature, c’est le patrimoine de La Réunion, c’est très important".
"Les gens font dans la nature, laissent des dépôts partout !"
"On devrait mettre des toilettes partout."
Le littoral est lui aussi encore trop peu aménagé. Les toilettes publiques de certaines plages ferment à 18h00.
Sur la commune de Saint-Paul, ce sont 1,8 M d’euros ont été investis dans la création de toilettes publiques depuis 2008. Emmanuel Séraphin, président du TCO ne compte pas s’arrêter là :
"Dans nos orientations budgétaires, on se rend compte qu’à Mafate, dans les Îlets de Saint-Paul, il n’y a pas ces toilettes publiques et il y a des désagréments. Aux Orangers, on voit que les gens font un peu partout aux abords des écoles et ce n’est pas acceptable. On va aussi aller jusqu’à Mafate pour rendre ce service là".
Lorsque les toilettes sont présentes, il reste encore à chacun de s’appliquer à les tenir propres.