Une convention a été signée ce matin entre la Cirest et la Cosmetic Valley, numéro 1 mondial dans la parfumerie cosmétique. Elle a pour objectif développer la filière à La Réunion. Avec des produits de La Réunion tels que la vanille, le curcuma... Dont les bienfaits médicinaux sont mis en avant. L’enjeu est de taille pour un marché français qui génère 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans la parfumerie cosmétique.
Utiliser des plantes endémiques à parfum et médicinales pour faire des produits cosmétiques réunionnais, un projet désormais possible. L’objectif est de pouvoir exporter à l’international les produits péi.
"Nous devons essayer de développer une dynamique qui permet d’abord de repérer les plantes traditionnelles cosmétiques de La Réunion et de favoriser leur exploitation", explique Jean-Luc Ansel, directeur général et fondateur de la Cosmetic Valley.
Pour Jean-Paul Virapoullé, président de la Cirest, "nous avons un bijou, un trésor, mais on nous le cache. Il faut le protéger et le mettre en valeur. Démultiplier sa puissance économique et extraire de ces trésors les molécules qui vont entrer dans les crèmes pour que les Européens de manière générale puissent utiliser les produits de la Cosmetic Valley réunionnaise."
Mais la commercialisation de ces produits se fera sur le long terme. L’enjeu est important pour La Réunion, puisque le marché de la cosmétique est en plein essor au niveau mondial. Le domaine de la parfumerie génère annuellement 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Une aubaine pour les agriculteurs réunionnais qui souhaitent aujourd’hui diversifier leur activité.
Jismy Montrouge, responsable de la zone Nord-Est à la Chambre d’Agriculture de poursuivre. "Nous travaillons sur des filières nouvelles, émergentes. Nous avons des producteurs très intéressés par la filière Plantes aromatiques à parfum et médicinales (Papam) à côté de leur activité existante.”