Le multiculturalisme réunionnais à la Cité de la musique

 

Les Tambours sacrés de la Réunion, entre autres artistes de souche réunionnaise, avaient la mission hier soir à Paris, à la Cité de la musique, de mettre le feu à cette manifestation mise en place pour faire découvrir le savoir-faire culturel réunionnais. Ils y sont parvenus sans mal. Le public a rapidement été sous le charme du rythme à la sauce réunionnaise.

 

De 18 heures hier à 1 heure du matin cette nuit, la Cité de la musique à Paris avait invité dans le cadre du thème "Un monde, des mondes", des groupes de la Réunion à se produire sur scène, l’objectif étant de montrer qu’à la Réunion, la vie ensemble est de coutume quelles que soient les différences, et que le multiculturalisme existe au quotidien, mais n’est pas qu’un leurre.

 

C’est ainsi que Urbain Philéas et Gramoun Sello ont pu pratiquer leur savoir-faire et surtout leur savoir-chanter sur une scène parisienne devant un public novice ou bien déjà connaisseur en matière de musique créole. " C’est le son qui parle ", confie l’un des chanteurs. " On a fait l’ambiance avec nous ", expliquent en choeur les artistes réunionnais expatriés l’espace d’une prestation haut de gamme sur une scène parisienne.
 
 
Dans le cadre de cette manifestation, la Cité de la musique a donc organisé une découverte des rythmes traditionnels de la Réunion à travers ces événements gratuits. Une véritable invitation au voyage pour le public métropolitain avec notamment René Lacaille, dont ses armes, le ukulélé électrique et l’accordéon, ont séduit le public. " Je découvre, c’est une très belle ambiance ", se réjouit une auditrice acharnée.

 

Alain Weber, responsable des musiques du monde pour la Cité de la musique, lui aussi, a été sous le charme et notamment séduit par cette pluridisciplinarité, sans parler des différences culturelles qui mises bout à bout forment un ensemble cohérent et de tout intérêt.