C’est une série noire pour Gwendal, apiculteur dans les hauts de Saint-Leu. Il y a plusieurs mois de cela, il a constaté un taux de mortalité anormalement élevée sur plusieurs de ses ruches. Immédiatement, Gwendal a décidé d’en parler à son vétérinaire.
"En regardant de plus près et toujours avec l’aide du vétérinaire, on a pu voir des abeilles qui tremblaient, qui ne bougeaient plus. On a déterminé avec lui qu’il s’agissait d’une intoxication."
Un phénomène difficile à déterminer. Cette intoxication peut avoir plusieurs origines, comme la contamination des points d’eau aux alentours des ruches, dû à l’utilisation abusive d’insecticide.
En plus de cela, l’hiver a été particulièrement rigoureux cette année pour les abeilles. Un nouveau coup dur pour les apiculteurs de l’île.
"Nous avons eu un problème de disponibilité en ressource alimentaire. Cet hiver, les abeilles n’ont pas eu assez à manger à la fois en qualité et en quantité, en raison du faible nombre de fleurs, ce qui les a fragilisé", explique Olivier Esnault, vétérinaire - groupement de défense sanitaire.
Pour compléter le tableau, le varroa, ce petit acarien parasite, continue d’être un fléau pour les apiculteurs. Cette année, Gwendal a perdu près de la moitié de sa production, à cause de ces difficultés.