Suite à l’affaire de soupçons de fraude électorale qui concerne la CCIR, le MEDEF Réunion demande le placement sous tutelle de cette chambre consulaire et ce, en attendant une décision de justice sur les questions de fraudes électorales.
Dans le contexte de récentes informations concernant des soupçons de fraudes lors de la dernière élection qui s’est tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion en 2016, le MEDEF Réunion tient à rappeler "qu’il n’a eu de cesse de demander bien en amont de cette élection une modification du dispositif électoral".
Le MEDEF Réunion affirme avoir "formulé à de nombreuses reprises des propositions aux représentants de l’Etat, garant du bon déroulement des élections de la CCIR, pour assurer une élection traduisant de façon transparente et réelle la volonté des ressortissants ; il a notamment été proposé le passage au vote électronique, ainsi que c’est le cas dans de nombreuses régions métropolitaines".
Il s’avère que la future Loi PACTE prévoit un vote électronique obligatoire sur les prochaines élections des Chambres de Commerce, et le MEDEF Réunion s’en félicite.
"En revanche, et parce que la CCIR se doit de jouer un rôle moteur dans l’accompagnement des entreprises, notamment au travers de la représentativité, tant en secteur d’activité que de taille d’entreprise, et de l’exemplarité de ses élus, le scrutin doit impérativement refléter à la fois le tissu économique et les attentes de l’ensemble des entreprises" ajoute le MEDEF Réunion par voie de communiqué.
Le MEDEF Réunion en appelle à la représentation de l’Etat localement pour prendre toute mesure pour préserver cet outil et lui conférer toute sa place d’acteur du développement local.
"Dans le contexte actuel, et au vu des difficultés financières rencontrées par la CCIR actuellement, le MEDEF Réunion demande à ce que la CCIR puisse être placée sous tutelle de
l’Etat de toute urgence, en attendant une décision de justice sur les questions de fraudes électorales".
Le MEDEF Réunion ajoute que "la Chambre de Commerce et d’Industrie se doit d’être le reflet de notre développement économique et de nos entreprises , notamment par rapport aux pays de la zone, et se doit de porter nos enjeux au national. Il est par conséquent impératif que cette institution retrouve au plus vite une stabilité et une composition qui lui permette d’assumer pleinement ses missions".