Ce vendredi 7 octobre, alors que l’imprimeur ICP Roto avait décidé de mettre fin à sa collaboration avec le JIR, celui-ci a de nouveau été imprimé après six jours de censure.
Alors que la version papier du JIR n’était plus disponible depuis le samedi 1er octobre, il a de nouveau été imprimé dans la nuit et distribué en ce vendredi 7 octobre. La Une de ce jour a d’ailleurs pour titre : "Personne ne nous fera taire."
Ce "retour à la normale" fait suite à la décision du tribunal de commerce rendue ce jeudi 6 octobre, dans le cadre de cette affaire. Alfred Chane Pane, directeur d’ICP Roto, s’est vu dans l’obligation de réimprimer le JIR sous peine d’une amende à hauteur de 200 000 euros par journée de tirage non effectuée.
Dans la soirée de ce jeudi 6 octobre, Alfred Chane Pane lui-même ignorait si l’impression allait se faire ou non. En effet, malgré la décision de justice, l’impression du journal n’était pas assurée dans la mesure où les salariés de la société sont en mouvement de grève.
Ces derniers, qui considèrent ne pas travailler dans des conditions correctes dans ce contexte, ne semblaient pas souhaiter reprendre le travail hier soir, selon Alfred Chane Pane.
Depuis le samedi 1er octobre, l’imprimeur ICP Roto a cessé d’imprimer le JIR suite à un différend entre leurs directeurs. En effet, cette décision fait suite à un édito écrit par Jacques Tillier dénonçant les conditions de rachats de l’entreprise Ah Shing. Alfred Chane Pane l’accuse ainsi de diffamation "puisque Jacques Tillier était le candidat malheureux (et frustré) de la reprise."
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