Ce cèdre a été introduit sur l’île dans les années 50. Depuis il est utilisé dans la construction des habitations, des kiosques ou encore dans la production de palettes ou l’électricité. Le cryptoméria c’est 80% du volume total de la filière bois à La Réunion.
Le cryptoméria est un cèdre originaire du Japon, exploité à La Réunion depuis les années 50. Le bois de ce sapin est principalement utilisé dans la construction des kiosques ou des habitations mais aussi de la production de palettes.
La production de cryptoméria représente 80% du volume total de la filière bois de la Réunion. Chaque année, ce sont 5 à 10 hectares, soit 10 000 à 20 000 plants qui sont plantés sur l’île en pleine saison des pluies.
"Elle a été introduite parce qu’elle est intéressante à différents titres. Elle fait un bois d’œuvre de très bonne qualité, elle pousse très vite et en plus, on a remarqué qu’elle était résistante aux cyclones" confie le responsable de l’unité territoriale nord-est de l’ONF.
"Deux ans avant la plantation, on doit d’abord récolter les graines en forêt pour ça, on récolte les fruits des cryptoméria qui sont des espèces de petite pomme de pin. On les récolte sur les arbres adultes à différents endroits pour avoir suffisamment de tiges et de variabilité génétique" explique Norbert Debroize, responsable de l’unité territoriale nord-est.
Aujourd’hui les cryptomérias situé à la Plaine-Des-Palmistes sur une parcelle d’exploitation, ont plus de 30 ans. Ils sont arrivés à maturité et sont prêts à être récoltés. Si une partie est prête à être exploité, il s’agit aussi d’en replanter afin de pérenniser la filière et de trouver le juste équilibre. Les résidus de la coupe quant à eux seront revalorisés pour produire de l’électricité.