Le créole rencontre parfois un choc des générations. Même si il est toujours enseigné dans le cadre familial et à l’école, il passe parfois au second plan.
Un choc de générations. Quand une gramoune tente d’expliquer une vieille expression créole à une marmaille de neuf ans, ce n’est pas toujours facile.
En effet, le créole maille souvent avec le français. Mais prend toujours une place importante à la maison et à l’école.
"C’est un peu dur parfois, on ne comprend pas trop", commente cette jeune fille.
"Je mélange des fois. Des fois je parle français, des fois créole", s’amuse une autre mamaille.
Et le constat peut parfois désoler les anciens...
"Ca a changé, aujourd’hui on apprend le créole mais on le mélange au français", constate-t-elle.
Pour ce papa de trois enfants, le créole doit avoir une place importante, même s’il reconnait que le français prime : "On enseigne le français, mais de temps en temps on lit des histoires en créole. L’histoire de La Réunion bien évidemment parce que c’est important pour les enfants de connaitre leurs racines".
Cette rencontre, intergénérationnel avait son importance pour ne pas oublier notre langue qui évolue et qui parfois, passe au second plan.
Et comme on dit en créole, "Ti ash i koup gro boi", donc il faut continuer à mettre notre langue en ler pour ne pas l’oublier.