Ce samedi 12 mars marque le deuxième rassemblement pour le convoi de la liberté réunionnais. Le groupe a déambulé dans le chef-lieu et s’est rendu à la préfecture tout en klaxonnant et en scandant des slogans contre les mesures prises par le gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire et contre le vaccin.
Après avoir causé des ralentissements au niveau de la Route du Littoral, le convoi de la liberté a finalement atteint la ville de Saint-Denis. La quarantaine de voitures qui composent le convoi arpente les rues de la ville tout en faisant entendre leurs revendications. La manifestation a fini son parcours devant les locaux de la préfecture.
Pour David, militant anti-vaccin, le convoi a décidé de se réunir pour avertir la population sur les dangers présumés du vaccin et pour trois autres raisons précises. "Tout d’abord, on ne comprend pas que le préfet ait décidé de prolonger le pass sanitaire d’un mois à La Réunion. On demande aussi la réintégration des pompiers et des soignants suspendus à cause du pass vaccinal", explique le manifestant. Ce dernier affirme que certains de ces pompiers et soignants se retrouvent aujourd’hui à la rue et sont obligés de quémander de la nourriture.
La dernière des revendications du convoi concerne les voyages en avion, David décrit cette situation qu’il trouve injuste : "depuis deux ans on est traité comme des Français à part, on ne peut pas prendre l’avion sans motif impérieux si on n’est pas vacciné". Il évoque le cas de la Corse qui n’est pas concerné par l’obligation du motif impérieux.
David affirme être confronté au quotidien aux effets secondaires du vaccin : "On est contre ce vaccin d’expérimentation qui donne des effets secondaires, sur le terrain on constate plein d’AVC avec la troisième dose et toute sorte de problèmes de santé. Je fais partie du collectif recueil des effets secondaires on a beaucoup de témoignages de personnes qui souffrent de maladies graves".
Le militant certifie que l’Agence Régionale de Santé opérerait une censure afin que les morts liés au vaccin ne soient pas déclarés. "L’ARS bloque les autopsies pour qu’on ne puisse pas découvrir que le vaccin est à l’origine de ces maladies. Il y a aussi beaucoup de personnes qui ne déclarent pas que c’est lié au vaccin car ils ont peur des répercussions que ça pourrait avoir s’ils parlaient de ça.", explique David.