Le collectif de Défense du domaine public maritime qui a mené le combat qui a vu la fermeture des paillotes de l’Hermitage se tourne vers deux autres restaurants.
Le collectif de Défense du domaine public maritime pointe du doigt deux établissements de bord de plage à La Saline et aux Brisants.
Karl Bellon, porte-parole du Collectif de défense du Domaine public maritime affirme : "C’est le principe de l’occupation du domaine public maritime. Actuellement, on est en pourparler avec la Tamarun et la mairie. On a juste attiré l’attention parce que leur AOT arrive à terme. Il s’agit de discuter, de trouver la meilleure solution pour qu’on intègre développement économique, utilisation du DPM mais dans le respect !"
Ils expliquent ne pas être dans l’illégalité car leur autorisation d’occupation temporaire a été renouvelé par la mairie.
Le gérant d’un des restaurants pointés du doigt a déjà retiré les chaises installées sur le sable. "Cela ne m’inquiète pas plus que ça à partir du moment que je respecte mon AOT. J’ai une convention qui vient d’être renouvelé par la mairie, mon bailleur. C’est renouvelable tous les 3 ans. Cela ne m’inquiète pas plus que ça parce que tant que je reste dans les clous, je respecte mon cahier des charges, je n’ai pas à m’inquiéter", assure Denis Mourouguin, gérant du restaurant La Varangue du Lagon.
Glenn Dané, gérant du restaurant Sauvage, ajoute : "Nous, quand on est entré dans les lieux, il y a 2 ans. La zone rouge n’était pas à se niveau là. C’était beaucoup plus en avant. L’AOT était en zone classique. Et la zone s’est déplacé. On a encore un an pour s’organiser. J’espère qu’on ira dans le sens d’une solution plutôt qu’une fermeture simple et définitive."
"Ce matin, pour se garer, ça a été difficile ! Une fois qu’on est à la plage, on préfère manger à côté s’il y a des paillotes."
"Pour une île qui a une vocation touristique, c’est important de proposer autant pour les habitants que pour les touristes, on peut siroter un cocktail et profiter de ce magnifique lagon."