Suite à l’épidémie du Chikungunya à La Réunion, les classes sont désertées par les élèves, mais aussi par les enseignants. Certains marmailles rentrent chez eux et d’autres sont répartis dans d’autres classes.
Les absences de professeurs se multiplient à cause du chikungunya.
Daniel Amouny, président de la fédération des conseils des parents d’élèves (FCPE 974) demande aux écoles de trouver des remplaçants au plus vite : « Il y a des parents qui travaillent ou qui ont d’autres activités, la place de l’enfant est à l’école et non pas à la maison. Ce n’est pas aux parents de remplacer les enseignants et de faire cours comme parfois on le propose à la maison ».
Pour tenter de limiter la propagation, la mairie de la Possession agit. À l’école André Malraux des mesures ont été prises pour éviter le développement de la maladie : « C’est vraiment l’entretien des alentours de l’école, on a des entreprises qui font du désherbage et du débroussaillement pour enlever les gîtes larvaires », souligne Christophe Dambreville, 1er adjoint à la mairie de la Possession.
Sur le terrain, le préfet de La Réunion Patrice Latron tempère sur la situation : « La profession enseignante n’est pas plus ou moins exposée que les autres professions. C’est l’ensemble de la société réunionnaise qui est concernée comme dans les entreprises, administrations, etc.. »
Selon les chiffres de la sécurité sociale, les arrêts maladies ont doublé depuis le mois d’avril dans plusieurs domaines dont l’enseignement. Une situation qui pèse sur le bon fonctionnement des établissements scolaires.