Les grandes vacances sont là. Pour les enfants, il est l’heure de ranger les cahiers et cartables pour profiter du beau temps jusqu’au mois d’août. Du côté des parents, il faut prévoir de quoi les occuper jusque-là. Il faut aussi penser à la fameuse liste des fournitures scolaires. Elle diffère d’une classe à l’autre et/ou d’un établissement à l’autre. Mais alors, quelles sont les règles ?
Les marmailles rentrent à la maison pour plusieurs semaines de vacances, avec la liste des effets scolaires en main. Cahiers à grands carreaux, petits-cahiers à petits-carreaux, cahier à musique ou de dessin, double décimètre ou triple décimètre, crayons HB ou stylos à plume, chaque année, la recherche des fournitures scolaires s’apparente à un véritable casse-tête pour des milliers de parents.
Isabelle est mère de trois enfants, les listes d’effets scolaires, elle connaît bien :
"Tous les ans, c’est la course ! On attend l’allocation de rentrée scolaire pour acheter les effets, et on n’est pas les seuls. Certains magasins proposent de le faire à notre place, mais les enfants veulent toujours choisir eux-mêmes la trousse, le taille-crayon etc. Pendant qu’ils s’amusent à tout regarder , moi je cours les rayons pour trouver les bons cahiers, les bons protèges cahiers, c’est un peu galère".
Mais alors, si les demandes sont différentes selon les professeurs, qu’est ce qui est vraiment nécessaire ? Du côté des maîtresses et maîtres d’école, la liste des effets à fournir se prépare bien avant le dernier jour d’école.
À l’école des Églantines à Saint-Denis, elles sont établies dès le mois de juin :
"Les listes sont rédigées au cours d’un conseil de maîtres, au courant du mois de juin, selon l’expérience des professeurs. Les enseignants vont choisir par rapport aux besoins de la classe. Par exemple, pour un cahier de poésie, on a choisi un petit cahier, parce qu’un grand n’est pas nécessaire", explique Sonia Parrot, directrice de l’école Les Eglantines.
Les fournitures demandées correspondent aux besoins des élèves sur l’année scolaire, poursuit-elle :
"Les professeurs discutent sur les actions qui seront menées et harmonisent les listes par niveau, voire par cycle. Tout est aussi fait pour que le parent dépense le moins possible".
Les parents n’ont cependant pas de crainte à avoir si les protège-cahiers orange sont en rupture de stock, promet la directrice d’école :
"Les enseignants s’adaptent, comme lorsqu’un nouvel élève arrive en cours d’année". Mais si celle-ci constatent que le jour-J, les élèves ont toujours tout ce qu’il faut :
"Le jour de la rentrée, c’est une joie pour les enfants de déballer leurs nouveaux effets neufs", conclut-elle.
Dans cette école de Saint-Denis, un dispositif est également proposé aux parents d’élèves de maternelle. Les parents donnent une somme d’argent aux enseignants qui se chargent de l’achat des effets pour la classe.
En terme de fournitures, l’essentiel est d’avoir ce qu’il faut pour pouvoir travailler toutes les matières, tout au long de l’année scolaire.
Pour rappel, L’allocation de rentrée scolaire (Ars) est versée aux familles les plus modestes d’ici fin août, pour aider à assumer le coût de la rentrée pour les enfants de 6 à 18 ans.