En cette semaine mondiale de l’allaitement maternel, Laurianne, mère de Louna et Matheo, nous partage ses expériences.
Laurianne est mère de 2 enfants, Louna et Matheo, qu’elle a tous les deux allaité. Actuellement, elle allaite toujours sa petite fille, âgée de 3 ans et demi. Elle nous partage son expérience concernant ses deux allaitements, l’un mieux "réussi" que l’autre, selon elle.
Son premier allaitement, Laurianne l’a vécu comme un échec, "Il faut savoir qu’il est très important, d’être bien accompagné et entouré pour un allaitement « réussi » , en effet lors de mon premier allaitement , étant mal renseigné, je n’ai pas bénéficié de conseils et de soutien alors celui-ci a duré quelques jours. Cela a été très dur psychologiquement car c’était un projet de naissance que je voulais absolument tenir." nous explique-t-elle.
Lors de sa deuxième grossesse, la mère de famille a pu se renseigner, s’entourer des bonnes personnes "d’une merveilleuse sage-femme, de ma maman, mon frère, mon père, mon chéri, des amies qui ont allaité et des personnes pour qui l’allaitement représentait autant que pour moi."
"Nous n’y pensons pas souvent mais les critiques de personnes de notre entourage qui n’ont pas à cœur l’allaitement, peuvent parfois, même souvent, avoir un impact négatif lors de complications (crevasses, engorgement, bébé qui tête mal) et cela peut nous pousser à abandonner. J’ai alors décidé de prendre ma petite revanche avec moi-même lors de mon deuxième allaitement et ai surmonté , malgré que cela n’ait pas été facile, toutes les petites difficultés qui sont maintenant minimes face à l’amour, le partage, la magie que cela m’a procuré."
Laurianne souhaitait, à la base, allaiter 6 mois. Elle en est à 3 ans et demi maintenant "Les moments se font rares, les tétées sont espacées et je sais que nous arrivons vers la fin, je suis déjà nostalgique mais tellement fière de moi, de Louna, de notre aventure lactée et du bien fait que cela a pu lui procurer."
Pour elle, l’allaitement apporte de nombreux biens faits "qu’ils soient économiques (ne l’oublions pas !) nutritionnels, psychologiques, émotionnels, et encore tant de choses."