Etudiante à Science Po Paris, à tout juste 22 ans, Lamia Mounavaraly représente La France et La Réunion au sommet mondial du G20.
Le girls twenty a démarré cette semaine. "Il a été créé il y a 10 ans, lors du G20 de Toronto. C’est une fondation canadienne qui est partie de la simple constatation que les femmes ne sont pas très représentées au G20, les jeunes non plus.
Elles ont commencé à plaidoyer pour inclure les jeunes femmes dans les discussions et depuis 10 ans, ce sommet se tient chaque année".
Elle participera à la rédaction d’un communiqué qui sera ensuite transmis aux leaders du G20, G20 qui cette année se fera par visioconférence depuis l’Arabie Saoudite.
"Cette année le G20 a une dimension particulière avec le Covid, les femmes sont les premières impactées partout dans le monde et les jeunes femmes en particulier. (...) On a beaucoup beaucoup à dire. Mon rôle particulièrement - On a des sessions de négociations pour écrire ce communiqué qui va être remis aux dirigeants du G20 - c’est d’abord de faire un point sur la situation en France. On a plusieurs thèmes, par exemple, inclure les jeunes femmes dans les discussions publics et privées. Le deuxième thème, celui sur lequel je suis le plus engagée, c’est la participation des femmes économique, à travers la digitalisation et l’entreprenariat".
Lamia Mounavaraly est la première représentante ultramarine à être nommée en tant que déléguée française.
"Ma candidature je l’ai basé sur ça : amener les Outre-mer et La Réunion dans ces instances là. Quand j’ai candidaté, les organisatrices ne connaissaient pas La Réunion, (...) ça a été une belle découverte. C’est une fierté".