Au 1er janvier 2017, La Réunion comptait 853 659 habitants selon le recensement de l’Insee.
Au 1er janvier 2017, 853 659 habitants vivent à La Réunion, soit 1,3 % de la population française indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Notre île se classe même au 25e rang des départements français les plus peuplés. De 2012 à 2017, la population augmente de 19 700 personnes, soit 3 900 habitants de plus en moyenne par an.
Entre 2012 et 2017, la population augmente de 0,5 % en moyenne par an, à un rythme supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,4 %). Cette croissance est moindre qu’entre 2007 et 2012 (+ 1,0 % en moyenne par an).
La croissance de la population réunionnaise entre 2012 et 2017 se place notamment derrière celle de Mayotte (+ 3,8 % par an en moyenne), de la Guyane (+ 2,3 %) et de la Corse (+ 1,2 %). Aux Antilles, la Martinique perd des habitants (‑ 0,8 %), tout comme la Guadeloupe (‑ 0,7 %).
À La Réunion, l’Insee indique que le "solde naturel porte la croissance démographique. L’excédent des naissances sur les décès conduit à une hausse de la population de 9 630 habitants par an en moyenne entre 2012 et 2017, soit + 1,1 % par an".
La contribution du solde naturel à la croissance de la population de chacune des microrégions est assez semblable.
Par ailleurs, les départs de La Réunion, plus nombreux que les arrivées sur la période récente, ralentissent la croissance de la population.
À l’Ouest, la population stagne entre 2012 et 2017, alors qu’elle progressait de + 0,9 % par an entre 2007 et 2012. Les déménagements vers d’autres microrégions sont en effet plus nombreux que les emménagements dans l’Ouest. Regroupant la moitié de la population de l’Ouest, Saint-Paul n’a pas gagné de nouveaux habitants entre 2012 et 2017.
En outre, la population baisse au Port (‑ 1,6 % par an) et à Trois-Bassins (‑ 0,6 %), tandis qu’elle augmente beaucoup moins vite qu’avant à Saint-Leu (+ 0,4 % par an contre + 2,3 % entre 2007 et 2012). À La Possession, la population croît en revanche à un rythme qui reste soutenu, même s’il est moindre qu’entre 2007 et 2012.
Au Nord, le dynamisme se maintient par rapport à 2007-2012 (+ 0,6 % par an). La population augmente notamment grâce aux nombreuses personnes venues pour étudier ou travailler dans l’agglomération dionysienne. Sainte-Marie contribue le plus à la croissance démographique du Nord. En effet, de nombreux logements y ont été construits.
La population augmente à un rythme assez proche à l’Est (+ 0,7 %) et au Sud (+ 0,6 %). Mais les évolutions sont très contrastées selon les communes. Au sein des communes de 30 000 habitants ou plus, Saint-Benoît, Le Tampon et Saint-Pierre sont nettement plus dynamiques que Saint-Louis et Saint-Joseph.
Peu dynamiques sur la période précédente, les petites communes de Petite-Île et Saint-Philippe le sont davantage entre 2012 et 2017. Dans ces communes, la croissance du parc de logements est un peu plus soutenue sur la période. La dynamique démographique reste forte à La Plaine-des-Palmistes, l’Entre-Deux et Bras-Panon. Aux Avirons, la croissance s’atténue nettement entre 2012 et 2017, tandis que la population se stabilise dans les cirques à Cilaos et Salazie et qu’elle diminue à Sainte-Rose.