Au 1er janvier 2018, 855 961 habitants vivent à La Réunion, soit 1,3% de la population française. L’île se classe au 25e rang des départements français les plus peuplés.
De 2013 à 2018, la population augmente de 20 900 personnes, soit 4 200 habitants de plus en moyenne par an.
Entre 2013 et 2018, la population augmente de 0,5% en moyenne par an, à un rythme supérieur à celui de la France métropolitaine (+0,4%). Cette croissance est moindre qu’entre 2008 et 2013 (+0,7% en moyenne par an).
La croissance de la population réunionnaise entre 2013 et2018 se place notamment derrière celle de la Guyane (+2,5%) et de la Corse (+1,1%). De leur côté, les Antilles perdent des habitants (-0,9% en Martinique et -0,7% en Guadeloupe).
À La Réunion, le solde naturel porte la croissance démographique, même s’il se tasse depuis quelques années sous l’effet du vieillissement de la population. L’excédent des naissances sur les décès conduit à une hausse de la population de 9 400 habitants par an en moyenne entre 2013 et 2018, soit +1,1% par an. La contribution du solde naturel à la croissance de la population de chacune des microrégions est assez semblable.
Par ailleurs, les départs de La Réunion, plus nombreux que les arrivées sur la période récente, ralentissent aussi la croissance de la population.
Au Nord, la population croît de manière dynamique entre 2008 et 2013 (+1,0% par an), à un rythme deux fois supérieur à celui de l’île. Elle augmente notamment grâce aux nombreuses personnes s’y installant pour étudier ou travailler dans l’agglomération dionysienne. Saint-Denis franchit pour la première fois le seuil des 150 000 habitants et contribue le plus à la hausse de la population de la microrégion, même si c’est à Sainte-Suzanne que le taux de croissance est le plus élevé.
La population augmente à un rythme proche de la moyenne régionale à l’Est (+0,4%) et au Sud (+0,6%). Mais la dynamique s’est nettement infléchie par rapport à la période 2008-2013. C’est en particulier le cas dans l’Est, où les évolutions sont très contrastées selon les communes. Au Sud, la croissance démographique est très dynamique au sein de l’agglomération Saint-Pierre/LeTampon et dans les communes voisines de l’Entre-Deux, Petite-Île et l’Étang-Salé ; elle avait stagné entre 2013 et 2018 dans ces deux dernières communes. Elle est en revanche quasiment à l’arrêt dans les communes plus excentrées de Saint-Joseph et Les Avirons. À l’Est, la population croît plus fortement à Saint-Benoît qu’à Saint-André et à Bras-Panon. Quant aux autres petites communes rurales et relativement isolées, si la dynamique démographique reste forte à La Plaine-des-Palmistes et si la population a cessé de baisser à Cilaos, elle est stable à Salazie et diminue à Sainte-Rose.
À l’Ouest, la population stagne entre 2013 et 2018, alors qu’elle progressait de 0,5% par an entre 2008 et 2013. Les déménagements vers d’autres microrégions ou en dehors de l’île sont en effet plus nombreux que les emménagements dans l’Ouest. Regroupant la moitié de la population de l’Ouest, Saint-Paul perd quelques centaines d’habitants entre 2013 et 2018.En outre, la population baisse fortement au Port (-1,3% par an) et à Trois-Bassins (-0,5%), tandis qu’elle augmente beaucoup moins vite qu’avant à Saint-Leu et à La Possession.