Quels dispositifs pour aider les étudiants frappés de plein fouet par la crise sanitaire ? Beaucoup d’entre eux touchés par la précarité, bénéficient de différentes aides (bourses, aides au logement...). Ce matin, s’est tenue à l’Université de La Réunion, une conférence de presse sur la précarité étudiante.
Nombreux sont les dispositifs mis en place par le gouvernement pour les étudiants en situation précaire.
En septembre dernier, le gouvernement a mis en place le repas à 1 euro dans les restaurants universitaires pour les boursiers. Depuis fin janvier, cette aide a été étendue à tous les étudiants, y compris les non boursiers.
Mise en lumière par la crise sanitaire, la précarité étudiante comprend aussi le sujet des protections périodiques. En février, le gouvernement a annoncé la gratuité des protections hygiéniques pour les étudiantes d’ici la rentrée prochaine ainsi que l’installation de 1500 distributeurs gratuits dans les universités et résidences Crous.
L’Université de La Réunion a tenu ce matin une conférence de presse sur la précarité étudiante.
Chantal Manès-Bonnisseau, rectrice de l’académie de La Réunion, nous apporte des précisions :
"Nous avons les repas à 1 euro pour les non-boursiers. Les étudiants peuvent donc avoir deux repas à 1 euro par jour. Et puis aussi, nous mesurons, et c’est peut-être ce qui est le plus douleureux, l’impact pychologique que cette crise a sur des étudiants, qui se retrouvent en difficulté, en précartié financière. Donc, la ministre a souhaité mettre en place, et nous le faisons dans l’académie avec la présence très forte de l’Université, une aide psychologique."
Frédéric Miranville, président de l’Université de La Réunion, poursuit : "Avec les associations étudiantes, avec les institutions et les acteurs du milieu universitaire, du milieu étudiant de manière générale, nous prévoyons une table ronde sur la précarité étudiante qui devrait avoir lieu fin mai ou début juin et qui nous permettra d’avoir de la visibilité sur le diagnostic de la situation et les mesures très pragmatiques à y apporter pour faire en sorte de solutionner cette question qui reste centrale."