À La Possession, Pascale a reçu un terrain de 40 000 mètres carrés lors du décès de son père. Depuis, elle et son mari se retrouvent dans de grandes difficultés financières. Les impôts leur réclament des frais de succession colossaux. Une histoire qui ne trouve pas d’issue depuis maintenant une dizaine d’années.
Un héritage de 4 hectares avec vue sur mer à la Possession, il y a 3 ans Jean-Noël et sa femme étaient loin de se douter que la gestion de ce terrain familial deviendrait un vrai cauchemar. Le fisc français leur réclame aujourd’hui entre 400 000 et 600 000 euros de droits de succession, un montant que le couple est bien incapable de payer. Leurs biens sont hypothéqués et leurs comptes bancaires régulièrement bloqués. Aujourd’hui le couple vit sous le seuil de pauvreté, avec 10 000 euros par an.
"Croyant gagner au moins deux tiers d’un bien laissé par un beau-père, on va peut-être se retrouver demain complètement à la rue. L’État ne travaille plus en fonction des lois et des textes, mais fonctionne presque comme des mercenaires et essaie d’avoir le plus d’argent possible", explique Jean-Noël Donz, mari de la propriétaire du terrain.
Cette situation a également un impact sur la santé du couple. "De 2011 à 2018, j’ai plongé. En 2018 j’ai compris qu’il fallait que je me soigne parce que j’étais en grosse dépression. Je suis sous antidépresseur. Je vais mieux et je me suis rendu compte que je n’ai volé personne et qu’on était en train d’essayer de me voler".
Malgré plusieurs promesses de vente, cinq compromis n’ont pas pu aller à terme. Aujourd’hui les propriétaires espèrent une déclassification de leur terrain qui le rendrait constructible.