Ce samedi 30 octobre, à 9H30, la Confédération Nationale du Logement (CNL) visite, avec les locataires, les logements insalubres à La Montagne de ces derniers. Des procédures sont engagées contre les bailleurs sociaux concernés.
Le mal-logement continue de progresser à La Réunion.
La Confédération Nationale du Logement (CNL) constate, une fois de plus, que des locataires sont victimes de l’insalubrité dans des logements sociaux récents. Les groupes d’habitations concernés par une procédure au tribunal judiciaire sont des logements datant de moins de 7 ans.
"Les locataires occupent des bidonvilles modernes et subissent depuis plusieurs années des infiltrations, moisissure, champignons, et problèmes électriques." précise la CNL.
Malgré les tentatives de demande de travaux des locataires, les bailleurs sociaux concernés ne réagissent pas. Désespérés, ils ont fait appel à la CNL. Des déclarations de logements indignes ont eu lieu, reconnus comme indécents par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) depuis 5 mois, mais rien n’est entrepris.
La CNL a donc visité quelques appartements ce samedi matin avec les locataires. Deux immeubles sont concernés : Amaryllis et Terre de Mire.
Cette insalubrité a des conséquences sur la santé des locataires mais aussi sur leur sécurité.
D’après la CNL, "cette situation n’est pas isolée et semble être la norme pour les bailleurs sociaux, ce qui est inacceptable. On ne compte plus les logements neufs indécents."
La CNL a saisi l’occasion pour renouveler sa demande au Préfet de La Réunion, d’organiser une expertise des logements neufs qui sont dégradés.
"Il faut stopper cette hémorragie du mal-logement." conclus la CNL.