Ce dimanche 23 mai, nous célébrons la Journée mondiale de la tortue. Si cet évènement consiste à promouvoir la connaissance et le respect de cette espèce hautement menacée, il existe à La Réunion une structure essentiellement dédiée au bien-être de cette dernière.
Célébrée le 23 mai, la Journée internationale de la tortue a été lancée par l’organisation à but non lucratif American Tortoise Rescue au début des années 2000.
Cet évènement consiste à célébrer et à protéger une des plus anciennes créatures au monde, les tortues. Il est également question de promouvoir la connaissance et le respect de cette espèce face à la pollution humaine.
Classées en danger critique par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), les tortues sont menacées à cause de la chasse pour sa viande et ses œufs.
À La Réunion, il existe le centre de soins de Kélonia. Aquarium, musée, et également centre de recherche et d’intervention, Kélonia se consacre essentiellement aux soins des tortues marines.
Si cette structure nous faisait savoir, le samedi 15 mai, le parcours incroyables de trois tortues caouannes relâchées, la structure nous fait apprendre plus, ce dimanche 23 mai, sur le parcours de deux autres tortues : Tina et Curieuse.
En effet, Tina et Curieuse ont été relâchées par le Centre de soins de Kélonia le 25 mai 2019 et le 31 octobre 2020.
"Après plus de 7 000 km de migration à travers l’océan Indien, les deux jeunes caouannes se retrouvent sur le même habitat d’alimentation à moins de 10 km l’une de l’autre. Avant cela elles auront, au cours des premières années de leur vie, traversé une première fois l’océan Indien entraînées par les courants océaniques, qui les transporteront depuis les plages d’Oman jusqu’au large de la péninsule indienne puis de l’Indonésie. Au Nord de l’Australie, les courants les emportent au large des côtes Ouest australiennes jusque dans la gyre Sud océan Indien", explique le centre sur leur page Facebook.
"Les jeunes caouannes vont rester plusieurs années dans la gyre Sud de l’océan Indien. Cette première partie de l’histoire des caouannes de l’océan Indien est une hypothèse scientifique basée sur les études génétiques et la modalisation des déplacement océaniques des nouveaux-nés à partir des sites de ponte Omanais."