La semaine de l’illettrisme a démarré vendredi dernier et dure jusqu’au 15 septembre. Un fléau qui touche encore de nombreux Réunionnais.
Les journées d’actions contre l’illettrisme se déroulent jusqu’au 15 septembre.
Un fléau qui touche encore de nombreux Réunionnais.
Une cinquantaine d’actions labellisées étaient organisées à La Réunion dans le cadre des journées nationales d’action contre l’illettrisme (JNAI).
Ce samedi, a lieu la "Fête des cases à lire" pour clore cette semaine. Au programme : Un parcours découverte pour échanger avec les Cases à lire de l’île, et un parcours créatif avec des ateliers autour des mots et des images, proposés par des auteurs et artistes péi.
Souvent invisible, l’illettrisme à la Réunion est pourtant une réalité. Il y a trois fois plus d’illettrisme à La Réunion qu’en métropole.
Selon les derniers chiffres de l’INSEE, 23 % de la population réunionnaise serait en situation d’illettrisme et, en 2015, ce sont 14,8 % des jeunes de 16 à 25 ans qui ont été détectés comme étant dans cette situation lors des journées défense et citoyenneté.
- 14 % des jeunes de 16 à 29 ans rencontrent des difficultés face à l’écrit
- 33 % des personnes âgées de 50 à 59 ans se trouvent également en grande difficulté
- 39 % des personnes de 60 à 65 ans sont en situation d’illettrisme, cependant comparativement à 2007, la part de cette tranche d’âge diminue entre 2007 et 2011, passant de 52 % à 39 %.
À savoir que les hommes sont deux fois plus en difficulté que les femmes.
La prévention et la lutte contre l’illettrisme est une priorité des politiques publiques qui mobilise des moyens importants. Un fléau qui entraîne de lourdes conséquences pour le territoire.
Parmi les actions phares mises en œuvre, on trouve notamment celles conduites en partenariat avec le régiment du service militaire adapté de La Réunion (RSMA). a préfecture s’engage également dans le cadre de la convention passée avec le conseil régional en 2017, relative au plan de lutte contre le décrochage en formation initiale.
La lutte contre l’illettrisme nécessite l’engagement quotidien et collectif de tous les services et opérateurs de l’État, des partenaires concernés, mais également des collectivités locales.