Le jeudi 28 février, l’Académie française s’est prononcée en faveur de la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades.
Dans le cadre de la Journée internationale des Droits des femmes, on parle de la féminisation des noms de métiers.
Cependant, pas de règles. L’usage indiquera les limites dans lesquelles peuvent être envisagées cette féminisation.
La féminisation des noms de métiers est une évolution linguistique destinée à rendre plus visible le rôle des femmes dans la vie publique et professionnelle.
Le but de cette avancée est de suivre les évolutions de la société.
C’est la toute première fois que l’Académie française va aussi loin dans la reconnaissance du féminin des mots.
"Nous voulions rouvrir ce dossier, pour montrer que l’Académie est sensible au fait que des femmes s’interrogent sur la définition de leur métier", explique l’écrivaine Dominique Bona.
- Les mots terminés par un "e" muet (une "architecte") ou un "o" (une "soprano") ne changent pas, sauf quelques cas particuliers (une "mannequin", une "médecin", une "femme matelot"), les noms masculins terminés par une consonne se féminisent en ajoutant un "e".
- Les noms en "eur", se féminisent avec un "e" (une "docteure"), sauf lorsqu’un verbe correspond au mot (un chercheur, une "chercheuse").
Restent quelques cas "épineux" :
- Le féminin ne se forme pas naturellement pour le terme chef. Au féminin, il devient "cheffe", terme le plus employé actuellement et non pas "chèfe", "cheffesse", "cheftaine" ou même "chève" !