Les petits comme les plus grands cherchent en permanence à se procurer le téléphone dernier cri, malgré leur empreinte carbone phénoménale. Pourtant, des solutions plus écologiques, comme le reconditionnement, existent.
En général, les personnes changent de téléphone tous les deux ans au profit de la nouveauté. Certains vont jusqu’à pré-commander et attendre la réception. C’est un attrait qui ne faiblit pas au fil des années.
"Les gens sont toujours attirés là-dessus. D’année en année, on voit que c’est une évolution qui est constante" explique Hervé Severin, un commercial en boutique d’appareils électroniques
Près de 88% des personnes achètent un smartphone quand l’ancien fonctionne toujours alors que ce sont les matériaux de fabrication d’un téléphone, comme les métaux lourds, les plastiques et matières synthétiques, ou encore le verre et la céramique, qui produisent les trois/quart de son empreinte environnementale.
Les usagers des téléphones sont pourtant conscients des risques de pollution, il est difficile pour eux d’agir autrement :
"Je sais que les batteries ne sont pas recyclables. Le chargeur, ça consomme de l’électricité donc ça pollue avec les usines."
"Je suis très au courant, mais sauf que c’est quelque chose qui est devenu très utile de nos jours, du coup on va beaucoup plus mettre en avant l’utilité que la pollution que ça donne sur notre planète."
Il existe des solutions efficaces pour rallonger la durée de vie d’un smartphone, tout en s’assurant d’une bonne qualité et d’un bon fonctionnement. Réparer les pièces usagées ou encore choisir un téléphone reconditionné, peuvent être des alternatives.
"Il faut savoir que les téléphones reconditionnés consomment quatre fois moins de CO2 dans leur cycle de reconditionnement que la fabrication d’un téléphone neuf. La réparation vient également consommer beaucoup moins de CO2 car on vient réparer un téléphone qui est déjà existant." précise Thibaut Idmond, un gérant d’une boutique de mobiles
Pour donner une seconde vie à un smartphone, le donner, le vendre ou encore le recycler est également une possibilité pour réduire son impact de pollution sur l’environnement. Un acte qui est pourtant encore très peu répandu avec près de 30 millions d’appareils qui sont oubliés dans les tirroirs.