Invitée sur Antenne Réunion Radio ce jeudi, la présidente de l’Organisation Nationale des Syndicats de Sages-femmes - Sylvie Laberibe - a expliqué les raisons du mouvement de protestation qui secoue la profession.
Sylvie Laberibe - présidente de l’Organisation Nationale des Syndicats de Sages-femmes - , était l’invité du 6 à 8 sur Antenne Réunion Radio ce matin.
En écho à la manifestation nationale, les sages-femmes de l’île montent au créneau ce jeudi pour demander la reconnaissance de leurs compétences et une revalorisation salariale.
La présidente de l’Organisation Nationale des Syndicats de Sages-femmes - Sylvie Laberibe - détaille les raisons de ce mouvement de colère, tout en assurant que les sages-femmes sont réquisitionnées ce jeudi pour accoucher les futures mamans. "Les mamans ne sont pas en grève donc les sages-femmes les accoucheront" rassure Sylvie Laberibe.
"Ce qui met les sages-femmes en colère, c’est la péri-natalité. Les résultats de péri-natalité sont extrêmement mauvais et c’est tout ce qui concerne les soins liées à l’accouchement, à la grossesse et aux suites de l’accouchement. Sur le plan européen, la France est passée de la 9ème à la 20ème place" explique Sylvie Laberibe. Et à La Réunion, ces résultats sont encore plus inquiétants selon la présidente de l’Organisation Nationale des Syndicats de Sages-femmes.
Un sit-in est donc prévu dès 10 heures ce jeudi 7 novembre devant les locaux de l’ARS (Agence Régionale de la Santé) à Saint-Denis avant une manifestation programmée devant le CHU de Bellepierre.
Les sages-femmes de l’île soutiennent le mouvement national et elles veulent pareillement exprimer leur ras-de-bol, étant à la recherche d’une meilleure reconnaissance de leurs compétences et une revalorisation des salaires.
Parmi leurs revendications, l’obtention du statut de "praticien de premier recours", une demande qui concerne principalement les professionnelles libérales, soit 12% des 20 000 sages-femmes de France.