La Présidente de l’Union des Femmes Réunionnaises (UFR) - Huguette Bello - et le Bureau de l’association font le point concernant l’ordonnance de protection. L’UFR dénonce les limites de ce dispositif pour la protection des victimes de violences conjugales. 77 féminicides ont été commis depuis le 1er janvier 2019 sur l’ensemble du territoire national.
Ce vendredi 19 juillet, l’UFR (Union des Femmes Réunionnaises) a réuni la presse afin de présenter l’état des lieux de l’ordonnance de protection. Ce dispositif vise à protéger les victimes de violences conjugales mais l’Union des Femmes Réunionnaises (UFR) insiste sur les limites de ce système.
Ce matin, les membres de l’UFR ont listé les limites de l’ordonnance de protection. "Une mesure peu connue et qui ne protège pas suffisamment les femmes".
Selon l’UFR : les ordonnances sont peu respectées et mises en oeuvre. "Beaucoup d’ordonnances ne sont pas prises en compte s’il n’y a pas de dépôt de plainte alors que la plainte n’est pas obligatoire pour la mise en place de l’ordonnance de protection".