L’Observatoire du Maïdo, porté et créé en 2012 par le Lacy (Laboratoire de l’Atmosphère et des Cyclones) vient d’obtenir le label de reconnaissance mondiale Global GAW.
L’observatoire du Maïdo vient d’être reconnu comme référence pour mener des études sur les changements climatiques par l’Organisation météorologique mondiale. Un label lui permettant de rejoindre la liste très sélective des 30 observatoires mondiaux renommés.
Joël Van Baelen, directeur du laboratoire de l’atmosphère et des cyclones, précise au micro d’Antenne Réunion ce matin, les critères requis pour espérer obtenir cette reconnaissance. "La reconnaissance internationale que nous avons, c’est le label Global GAW (Global atmosphere watch). Nous sommes l’une des trente stations au monde maintenant avec ce label. Les critères sont des mesures de qualité, c’est-à-dire contrôlées en permanence, des mesures qui répondent à un certain protocole et une façon d’opérer qui est répétée dans chacun des observatoires. Il y a également les séries temporelles longues et continues, sans interruption." Sans oublier la nécessité d’un institut de recherche. "Un laboratoire de recherche qui permet de valoriser ces éléments de mesure. Il y a donc un tas de critères qui sont évalués par l’Office mondial de la météorologie pour attribuer ce label qui est vraiment exceptionnel."
L’observatoire du Maïdo s’intéresse notamment à l’étude de l’atmosphère, à la fois celle dans laquelle nous nous trouvons, mais aussi la colonne atmosphérique, à travers l’utilisation d’instruments de mesure spécifiques. Des travaux permettant de suivre d’une part l’évolution du temps, mais aussi, à plus long terme, l’évolution du climat. Derrière cette attribution, pas de retombées financières directes, mais avant tout une grande reconnaissance du travail mené. "Cependant, ce label fera que nos données seront utilisées et que lorsque l’on va proposer des projets de recherche, on a ce caractère de qualité et de confiance qui nous permettra sûrement d’ouvrir des portes pour des financements de projets européens ou internationaux", détaille Joël Van Baelen.
Juliette Boffy