Il incarne Sept à Huit chaque dimanche sur TF1 depuis 14 ans. Journaliste, témoin du monde mais aussi réalisateur, producteur de musique, écrivain… Harry Roselmack est l’invité de ce 19 heures. Il présente son dernier livre, Nouvelles d’Après 20 heures, et s’exprime sur les sujets d’actualités, dont les violences policières.
Invité du 19h d’Antoine Hassler, Harry Roselmack, journaliste et présentateur emblématique de l’émission Sept à Huit a présenté son dernier ouvrage : Nouvelles d’Après 20 heures, co-écrit avec Michel Douard, aux éditions Auteurs du monde.
Un recueil de nouvelles qui ambitionne d’ouvrir les lecteurs à d’autres perspectives. “Les mots ont cette force de pouvoir faire partager des univers dans lesquels nous ne sommes pas, qui sont parfois très éloignés de notre vie quotidienne. L’ambition d’un recueil de nouvelles, c’est d’emmener dans différents univers. Je ne crois pas en l’incapacité de l’être humain de se mettre à la place des autres”, indique-t-il.
L’idée de livre est également d’inciter les gens à se (re)mettre à la lecture littéraire. “C’est vrai qu’on lit toute la journée, notamment sur les réseaux sociaux, mais on ne lit plus des textes littéraires”, déplore-t-il, souhaitant qu’un recueil de nouvelles s’avère plus digeste et adapté aux temps modernes.
Parmi les 19 nouvelles dont il est l’auteur, Harry Roselmack en consacre deux aux violences policières. Un sujet d’actualité qui le touche particulièrement, lui fils de CRS et donc journaliste de métier.
“La violence de la société aujourd’hui est un phénomène qui m’interpelle, particulièrement les violences policières. C’est vrai qu’il y a de quoi faire réfléchir et inquiéter”, dit-il.
“Je crois que les images filmées dans le studio de Michel Zecler ont permis de mettre vraiment cette thématique sur la place publique et de montrer, si preuve en était, que les policiers sont des êtres humains. Il y a des débordements qui sont inacceptables”, estime-t-il.