C’est ce mardi 2 juillet que l’interdiction de la fessée en France devrait être adoptée.Le Parlement doit définitivement adopte, par un ultime vote du Sénat, une proposition de loi visant à bannir les "violences éducatives ordinaires" (fessées, gifles...).
La fessée va bientôt formellement interdite par la loi. La proposition de loi visant à interdire les "violences éducatives ordinaires" devrait être validée aujourd’hui par le Sénat, après avoir été adoptée par l’Assemblée Nationale fin novembre.
La France suivra devrait donc devenir le 55e pays à interdire la fessée.
La fessée mais aussi toutes formes de violences éducatives ordinaires, jusqu’à maintenant couvertes par le "droit de correction", devraient être interdites par la loi à partir de ce mardi 2 juillet, grâce à un ultime vote du Sénat.
"Après une adoption en première lecture par l’Assemblée nationale le 30 novembre dernier, les sénateurs avaient déjà donné leur feu vert à la proposition de loi mercredi 24 juin en commission".
Le vote définitif du texte du MoDem, proposé par la députée Maud Petit et soutenu par la ministre de la santé Agnès Buzyn, devrait donc être une formalité.
Après le feu vert de l’Assemblée nationale, le Sénat devrait adopter définitivement l’interdiction des violences éducatives ordinaires ce mardi. Une bonne nouvelle pour les professionnels de l’éducation, les parents interrogés ce mardi matin sont plutôt partagés quant cette mesure.
Dans les rues de Saint-Pierre, cette mesure divise.
Mais à travers cette loi, il s’agit de dire que l’éducation ne passe pas par la violence. "La maltraitance sur enfants, ce n’est pas tolérable. Les enfants doivent être éduqués aimés, protégés, être en sécurité et non pas en insécurité permanente" explique Thérèse Baillif, membre du CEVIF.
Ce texte de loi complétera l’actuelle en précisant que l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. Un rapport sera aussi remis au parlement afin d’évaluer les besoins pour mieux sensibiliser et accompagner la parentalité.