Fortement impactées durant la période de confinement, les structures hôtelières peinent à reprendre une activité normale.
Après de nombreux mois de fermeture, depuis la reprise, la fréquentation est timide pour le secteur hôtelier. Les hôtels ont rouvert depuis le 2 juin, mais les clients ne sont pas toujours au rendez-vous, malgré la mis en oeuvre d’un protocole sanitaire.
À l’approche des grandes vacances, les hôteliers comptent sur les Réunionnais. Benjamin vient de Saint-André est profite d’une pause dans un hôtel de l’ouest. L’établissement a dû s’adpter aux nouvelles règles sanitaires, ce qui ne plaît pas forcement aux jeunes clients.
"Je pensais au début que les coût allaient baisser, et finalementils ont gardé les mêmes tarifs. Pourtant, on a pas forcément les mêmes options, par exemple, là il n’y a pas le SPA ou la salle de sport".
Pourtant, le responsable de l’hôtel l’affirme, des tarifs promotionnels sont prévus pour attirer la clientèle locale et combler les pertes financières.
"Sur avril - mai, c’était quasiment du néant. Avril du néant total, sur juin, on a perdu 30% d’occupation par rapport à l’année dernière. Sur juillet-aout, si rien ne bouge, ça ne va pas nous plus être hyper folichon", s’inquiète Olivier Roussellier, directeur d’’hôtel.
Malgré tous leurs efforts, la clientèle se fait rare. Les professionnels du secteur sont dans l’attente du retour des touristes extérieur, qui représentent une grand partie de leur activité. Pour attirer la clientèle de l’Hexagone, les hôteliers souhaintent mettre en avant la sécurité sanitaire.
"87% des métropolitains disent vouloir prendre leurs vacances en France, et quand on dit en France, c’est souvent en métropole. Il reste une toute petite frange qu’il faudra aller conquerir si on veut les avoir à La Réunion. À La Réunion, onpourra proposer une destination sécurisée, parce que l’on a eu, en réalité très peu de cas de Covid-19 à La Réunion", précise Patrick Serveaux, président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH).
La reprise est encore progressive, les établissements continuent à rouvrir leurs portes au fil des semaines, dans l’espoir de remplir leurs chambres pendant les vacances.