Pour réduire le risque de dégâts cycloniques, il faut donc s’y préparer notamment en faisant appel à des élagueurs. On les voit souvent au bord des routes, dans les arbres, avec leurs tronçonneuses, des missions qui sont valorisées tout ce week-end à l’Anse des Cascades. Avec une compétition, entre précision et rapidité, le tout haut perché.
5 parcours pour identifier un gagnant, les épreuves sont diverses et variées mais restent très physiques à l’image du métier d’élagueur "On vient de faire une montée rapide, plus technique que rapide, c’est autrement que dans le travail".
Un système de notation est mis en place pour les 14 candidats, les jurys surveillent de près les grimpeurs. "On simule un grimpeur en difficulté, que le concurrent doit aller récupérer et ramener au sol pour transférer aux secours. Il y a quand même un certain nombre de points qui sont cumulés, mais l’épreuve n’est pas amenée au bout. C’est une des épreuves les plus compliquées."
"Donc en gros le but c’est de grimper sur l’arbre et de toucher la cloche dans un temps le plus rapide possible, il faut s’aider de ses mains et de ses pieds. On a juste une corde qui permet de faire un relais, mais sinon on ne s’aide pas de corde on doit monter par ses propres moyens. Le but c’est de monter le plus rapidement possible sans créer le moindre dommage à l’arbre."
Élagueur est un métier peu connu et pourtant indispensable, surtout à l’approche de la saison cyclonique. "Les élagueurs, on est un peu un métier qui n’est pas forcément considéré et entendu, c’est-à-dire qu’on arrive chez les gens et c’est eux qui pensent qu’ils doivent nous dire comment tailler l’arbre, alors qu’on a quand même des professionnels qui ont été formés, qui ont appris le fonctionnement de l’arbre, à l’observer et voir son architecture, donc ils savent exactement ce qu’ils doivent couper dans un arbre et comment ils doivent intervenir."
Le public est invité à assister demain à l’épreuve ultime, sur un arbre mystère pour désigner le représentant de La Réunion au concours national.