Ce jeudi 22 septembre, en fin d’après-midi, l’association Me Too Handicap 974 rencontre le rectorat afin de faire savoir leurs revendications concernant l’accompagnement des enfants en situation de handicap dans les écoles qu’elle juge "insuffisant."
Les écoles de l’île connaissent une pénurie d’AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap). Une situation que déplore l’association Mee Too Handicap 974, engagée pour les droits des personnes porteuses de handicaps à La Réunion.
Pour remédier à ce problème, la rectrice, Chantal Manès-Bonnisseau, a annoncé en août dernier, avant la rentrée scolaire, la mise en place de 90 nouveaux postes d’AESH. Selon le rectorat, une bonne partie de ces postes ont déjà été pourvus et pour le reste, les contrats sont présentement en cours de rédaction. Toutefois, l’association juge ce nombre insuffisant.
Me Too Handicap 974 déplore également le quota d’heures de travail insuffisantes allouées aux AESH qui impactent non seulement l’éducation des enfants qu’ils accompagnent, mais également le quotidien des parents. "L’enfant est accueilli à l’école seulement pendant ses heures d’accompagnement. Il doit pourtant aller à l’école et c’est à l’Éducation nationale de trouver des moyens pour qu’il puisse s’y rendre. C’est la loi et nous demandons à ce qu’elle soit appliquée", s’exprime Jean-Marc Maillot, militant associatif et référent de Mee Too Handicap 974
"Le droit de l’enfant est décidé par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) et non par l’Éducation nationale", ajoute-t-il.
L’association attend du rectorat que des solutions soient proposées, telle qu’une augmentation du nombre de postes d’AESH sur l’île. "Il faut également que l’Éducation nationale s’organise pour avoir des remplaçants en cas de maladie", ajoute Jean-Marc Maillot.
"C’est à l’école de s’adapter" aux enfants en situation de handicap