Un nouveau point presse a été organisé ce lundi 22 janvier en préfecture, une semaine après le passage du cyclone Belal sur notre île.
Jérôme Filippini, préfet de La Réunion a tenu à rappeler que tout a été mis en oeuvre pour permettre du mieux, la rentrée scolaire, avec la mobilisation des différents acteurs. "Notre priorité c’est que l’école puisse reprendre pour les marmailles."
"Une semaine après nous sommes toujours mobilisés. Il y a une semaine on était encore confinée.". Il a tenu à souligner que "nous sommes parvenues à rétablir un maximum de réseau".
Sur les 300 000 personnes coupées d’eau à la levée de l’alerte rouge, on a eu près de 8 000 personnes qui ont toujours "un accès fragile ou perturbé à l’eau", poursuit le représentant de l’Etat. Il y a encore 6 000 foyers (soit 1.4% des clients) privés d’électricités ce soir.
1.7 millions de litre d’eau en bouteille sont arrivés sur l’île pour être distribuée gratuitement cette semaine pour un certain nombre de destinataires, à savoir le public vulnérable, ceux qui n’ont pas encore l’eau potable, les établissements scolaires. C’est une réserve stratégique puisque nous sommes en période cyclonique
Sauf incident, "l’arrêté de catastrophe naturelle sera publié cette nuit". "Ainsi, dès sa publication demain matin au Journal Officiel, les assurés auront 30 jours pour déclarer les sinistres auprès des assurances" assure Jérôme Filippini.
"Il faut faire preuve de prudence, nous sommes encore un peu sous les effets du cyclone. Certains endroits sont encore gorgés d’eau. Les dégâts d’arbres et végétaux n’ont pas forcément été traités partout. (...) On peut avoir localisé dans le sud de l’île des inondations accrues d’éventuels nouveaux dégâts et des prolongements. Je veux appeler à la vigilance notamment en s’agissant du risque d’inondation et de glissement de terrain."
Ainsi, il est envisagé des mises à l’abri et de réouvrir si besoin des centres d’hébergement. "Il peut y avoir des coupures d’eau et d’électricité", déclare Jérôme Filippini.
Par ailleurs, il explique qu’il ne suspend pas la phase de sauvegarde ce soir, "le temps qu’on s’organise demain".