Pendant longtemps, on ignorait les gènes précis de la canne à sucre. Mais grâce à une étude de 5 ans menée par une équipe internationale de chercheurs, les secrets de cette plante ont été découverts.
C’est une collaboration entre l’université de Berkeley en Californie et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).
Le génome, plus connu son le nom d’ADN, de la canne à sucre est 3 fois supérieur à celui de l’humain et 20 fois plus à celui du riz. Une complexité qui reflète son histoire.
Originaire de la Papouasie Nouvelle-Guinée, elle a été importée en Asie avant d’arriver à La Réunion. Ce trajet a joué un rôle dans l’évolution du génome. D’une espèce sauvage non sucrée pour arriver à une plante sauvage, robuste et sucrée.
La canne à sucre est une plante d’avenir au niveau local et même mondial pourtant sur 30 ans, la surface de culture à réduit de 60% sur l’île.