Le 13 décembre, Paul, âgé de 20 ans, commet à nouveau un vol avec un acolyte dans un snack de Saint-Denis. Il comparaissait au tribunal judiciaire du nord de l’île le lendemain des faits.
Âgé de 20 ans, Paul a l’habitude de se retrouver au tribunal. Il a déjà neuf mentions à son casier judiciaire pour des faits de vol. Le substitut du procureur relève que les “condamnations restent sans effet.”
Ce soir du 13 décembre, il soulève le rideau métallique avec un bout de bois et son acolyte avec un crique. Pour ne pas laisser d’empreinte les deux voleurs amateurs portent un masque chirurgical et des gants. À peine entrés dans le snack dans le quartier des Camélias, la police arrive sur les lieux.
Face au tribunal, le jeune homme reste impassible. Son compère n’est pas présent. Le gérant du commerce évoque 1036 euros de dommages entre le matériel volé dont un téléphone portable ce qui complique son activité et devoir réparer le rideau métallique. De plus, ce ne n’est pas la première fois que son établissement est visé.
Son avocate tente de lui éviter la prison en plaidant une demande de travaux d’intérêt général et l’objectif de lui trouver une réelle formation.
Après délibération, Paul est condamné à un an de prison ferme, à rembourser le gérant et lui verser 100 euros de dommages et intérêts.