Co-fondateur du collectif Forces économiques réunionnaises, Julien Peyrichou est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Des annonces très attendues sur le volet économique ce jeudi soir. Les chefs d’entreprises s’organisent pour faire entendre leur voix. Sur le plateau d’Antenne Réunion, Julien Peyrichou, co-fondateur du collectif Forces économiques réunionnaises.
C’est au tour du monde économique ce jeudi soir, d’entendre la ministre. "Les annonces nous ne les attendons pas réellement. Aujourd’hui, nous nous battons avant tout pour que l’économie de La Réunion ne soit pas à genou. C’est la problématique majeure que nous rencontrons au sein des PME qui sont peu représentées ou que nous n’estimons pas suffisamment représentées. C’est la raison pour laquelle nous avons créé ce mouvement. C’est un regroupement d’hommes et de femmes, de sociétés de La Réunion, pour travailler pour l’avenir de l’île."
Julien Peyrichou estime que "les choses ne vont absolument pas assez vite. Les PME sont par terre, les barrages mis en place sont absolument insupportables pour qu’il puisse y avoir quelque activité économique. La sécurité de nombreux commerçants n’est pas non plus assurée."
Pour le co-fondateur du Collectif, l’usage de la force n’est pas la solution. "Je ne suis pas du tout de cet avis de libérer par la force les barrages. Nous devons être dans la capacité de discuter avec tous."
"Il est impératif que des décisions fortes soient prises : des allégements de charge, des aides exceptionnelles pour les reprise d’activités, des gestions de pertes d’exploitations... A la fin de la semaine, si les choses n’évoluent pas, 1 500 salariés, risquent de se retrouver sans emploi. Il faudra beaucoup plus longtemps que l’on imagine. Il faudra au moins six mois, voire une année avant de pouvoir redresser l’activité économique."