Alors que le week-end pascal prolongé vient de s’achever, de nombreux travailleurs se tournent vers le mois de mai qui compte 3 jeudis fériés et donc autant de possibilités de longs week-ends en faisant le pont.
De nombreux travailleurs sortent d’un long week-end de 3 jours au lendemain des fêtes pascales, mais d’autres encore avides de congés se penchent déjà vers le calendrier du mois de mai. Ce dernier compte 3 jours fériés : la fête du travail (1er mai), la fête de la Victoire (8 mai) et la fête de l’Ascension (29 mai).
Il s’agit là de trois jeudis et certains travailleurs pourraient profiter de l’occasion pour faire le pont, peut-être certains en feront 3 pendant le mois. Ceux-là ne travailleront alors que 16 jours pendant ce mois de mai.
En principe, le repos des jours fériés (jour de l’Ascension, Jour de la Pentecôte, etc...) n’est pas une obligation légale. Il est donc possible d’organiser le travail ces jours-là sauf cas particuliers. Au total, cette année, ce sont 11 jours de l’année qui sont ainsi considérés par la loi comme des jours de fêtes légales.
Lorsque les jours fériés tombent en début ou en fin de semaine (par exemple, un jeudi ou un mardi), le jour travaillé qui précède (vendredi) ou suit le week-end (lundi) peut être chômé pour "faire le pont". L’employeur n’est pas tenu d’accorder d’autres jours fériés. Aucune loi n’impose l’attribution d’un pont. Par contre, un accord collectif ou un usage peut en être à l’origine.
Le 1er mai est un jour de fête légale obligatoirement chômé sauf pour certaines entreprises appartenant à un secteur particulier où l’interruption d’activité n’est pas envisageable.
Par ailleurs, lorsque le 1er mai est chômé, l’employeur doit maintenir le salaire du salarié. Le 8 mai n’obéit pas à un régime spécifique et dérogatoire. L’employeur doit considérer cette journée de fête comme les autres jours fériés.