Ce samedi 24 juin se tient la journée nationale des pompiers. Pour l’occasion, les soldats du feu dévoilent l’envers du décor, les coulisses de leurs interventions. Plus qu’une mission, devenir pompier relève aussi d’une vocation.
Les pompiers sont mis à l’honneur aujourd’hui dans le cadre de la journée nationale des pompiers. Dans la tête des enfants ou des parents, les pompiers sont considérés comme des héros, la profession fait toujours autant rêver.
"J’adore ce métier, c’est magnifique d’être là avec le camion et la grande échelle", confie un jeune garçon.
Être considéré comme un héros du quotidien le capitaine Michael Gay le prend avec modestie.
"Ce métier fait rêver par la beauté de la mission. Je ne crois pas qu’on puisse nous qualifier de héros. On fait notre métier, on le choisit par vocation et par volonté de servir", explique, le Capitaine Michael Gay, sapeur pompier au Centre de Secours de Saint-Denis.
En outre-mer, un sapeur-pompier débute avec un salaire de 2 100 euros net, à ce salaire s’ajoute des primes. Le métier recherche toujours des engagés, mais il faut que la vocation selon la sergent cheffe Florence Robert Balmine.
"En fonction des interventions il ne faut pas se dire qu’on a peur du sang ou du feu. Quand on y va, il faut y aller, quelle que soit l’intervention. Il faut avoir une bonne condition physique et un bon mental", indique-t-elle.
Le nombre d’interventions s’est multiplié par deux en 10 ans. Rien que pour le centre de Saint-Denis, en 2010 il y a eu environ 5.000 interventions à l’année contre 10.000 l’année dernière.