À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac qui se déroule ce lundi 31 mai, plusieurs fumeurs vont sans doute songer à arrêter de fumer. Toutefois, après plusieurs mois ou d’années de consommation, la cigarette peut-être considérée comme une addiction. Interrogée par LINFO.re, une fumeuse active témoigne de sa difficulté à arrêter sa consommation de tabac.
Créé en 1987 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Journée mondiale sans tabac est célébrée partout dans le globe, chaque année le 31 mai. L’objectif est de faire mieux connaître aux citoyens du monde l’épidémie de tabagisme et ses effets mortels sur la santé humaine. En effet, le tabagisme est la plus importante épidémie évitable à laquelle les soignants sont confrontés.
Interrogé par LINFO.re, une fumeuse âgée d’une quarantaine d’années fait part de son rapport à la cigarette. Selon elle, fumer c’est plus fort qu’elle.
"J’ai arrêté de fumer quand j’ai appris que j’étais enceinte. J’étais même dégoutée par la fumée de cigarette. Il ne fallait surtout pas fumer à côté de moi. Je pense qu’à ce moment-là c’était psychologique. La cigarette a un effet néfaste sur le développement du bébé, surtout au niveau de ses poumons. Je n’ai même pas eu le sentiment de manque".
"J’ai repris juste après avoir accouché. À ce moment-là, j’ai commencé à ressentir le manque de la cigarette. Puis j’ai recommencé ma consommation de tabac. Dans ma vie, j’étais nerveuse et j’ai eu des moments compliqués. À cause de ça, l’envie de fumer est revenue malgré avoir arrêté durant ma grossesse."
"Je me demande comment je vais vivre si j’arrête à nouveau la cigarette. Je pense que ça me fait un peu peur. Je n’arrive pas à arrêter de fumer. C’est plus fort que moi".
Selon l’Agence de Santé Régionale de La Réunion, 25% des personnes âgées de 15 à 75 ans fument du tabac au quotidien tandis que plus de la moitié sont de gros fumeurs sur l’île de La Réunion. il est important de savoir que le tabac est pourtant un facteur de risque avéré pour 17 cancers, mais également diverses maladies cardiovasculaires et respiratoires chroniques.
Avec pas moins de 75 000 décès par année qui lui sont attribués en France, le tabac est le produit psychoactif causant le plus de décès évitables.