Dans le cadre de la journée mondiale du chien, ce samedi 26 août, nous avons rencontré Ludovic Hérisson, un pet-sitter réunionnais.
Ludovic Herisson est pet-sitter pour Petservice 974, depuis six ans déjà. À l’origine, il est avant tout un professionnel et un passionné d’aquariophilie, l’art de réaliser des aquariums sur demande, d’eau douce ou salée.
Nourrissant un amour sincère pour le bien être animal, c’est tout à fait logiquement qu’il commence sa carrière en tant que responsable animalier dans une jardinerie, puis une animalerie. Suite à cette expérience, il décide de devenir maître-chien, « pour les entreprises, les centres commerciaux ou les festivals », précise-t-il.
Touche à tout, expert canin, il s’oriente ensuite naturellement vers le métier de comportementaliste pour chien : « On intervenait chez le client quand un animal avait un problème de comportement avec des enfants, ses congénères ou autres. Et parfois on travaille plus sur l’humain que sur le chien. On était plus dans l’accompagnement », se remémore-t-il modestement.
« On est très loin de la simple balade »
Ce n’est qu’à la fin de cette expérience que Ludovic décide de devenir pet-sitter à La Réunion. Un métier « prenant » pour le défenseur de la cause animale : « C’est un travail prenant, dangereux et réglementé » , explique-t-il. Il poursuit : « Avant d’être pet sitter, j’ai dû passer un diplôme théorique, l’ACACED. Et j’ai eu une formation d’un an, sur le terrain ».
Pour Ludovic, le métier de pet-sitter est « encore trop méconnu », par la population. Loin de l’image que les gens ont du simple « câlins pour les chats tout mignons et tout va bien », le métier est pour lui, « bien plus que ça ». Il explique : « On est confrontés à plein de choses. On est très loin de la simple balade. On a un protocole à mettre en place, tout est tracé et traçable. On intervient sur des petits, moyens et gros problèmes. On fait aussi du taxi animalier et de l’élevage quand les gens sont absents. C’est une société humaine, pour les animaux. C’est ça notre ADN. On intervient sur plusieurs cas, on essaie de donner les bons conseils. Et on sauve pas mal d’animaux de l’abandon puisqu’on est en lien permanent avec les vétérinaires et les associations ».
« Les mentalités ont évolué »
Et quand on est pet-sitters, les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas : « Une journée type, c’est 10h de travail, beaucoup de voitures et d’animaux différents. On connaît l’historique, le comportement de chaque animal. Puis on est tout le temps en communication avec les propriétaires ».
Franc défenseur de la cause animale, pour Ludovic, les choses ont bien changé depuis ses débuts à La Réunion. En effet pour ce dernier, « il y a eu une évolution des mentalités et des approches sur les animaux », se réjouit-il. « Petservice 974 est un précurseur à La Réunion et le bien-être animal semble beaucoup plus pris en compte par rapport à sa création il y a onze ans », conclut-il.