Ce vendredi 29 octobre est la journée mondiale de l’AVC. À La Réunion, on compte près de 2 500 accidents vasculaires cérébraux par an, soit 5 AVC par jour. Jean-Paul Bavol en a eu deux en janvier dernier.
Après deux AVC au début de l’année, le célèbre ségatier réunionnais a gardé de lourdes séquelles, notamment des troubles moteurs. Dans son havre de paix, dans les hauts de Saint-Paul, son amour pour la terre et son humour sont restés intacts. Il ne peut plus conduire. Il redoute un autre accident.
"Mi rapèl té un matin. Mi té lèv et mon bras té gagn pu agi pou le premier AVC. Le deuxième, mi té su la terrasse de la maison. Tout d’un coup, la trappe a moin comme ça", relate-t-il.
Son épouse Isabelle était là pour l’épauler dans cette épreuve. Elle a vu son quotidien être bouleversé. "Le Jean-Paul d’avant était un Jean-Paul dynamique. Celui d’aujourd’hui commence à peine d’être comme celui d’avant. Mais on voit très bien qu’il est ralenti au niveau de la marche. Il n’est plus comme avant", dit-elle.
À sa sortie d’hôpital, Jean-Paul et ses proches ont été accompagnés par l’association France AVC. À la Réunion, de nombreuses pathologies, comme le diabète, le cholestérol, le tabac, l’hypertension, la sédentarité et le surpoids favorisent ces accidents
Pour tenter de retrouver certaines de ses facultés, Jean-Paul s’exerce quotidiennement physiquement et en chanson.