Sous l’égide du Ministère de la Culture en partenariat avec l’UNESCO, la Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore la date d’anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, le 02 décembre 1949.
L’objectif de cette Journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés.
L’esclavage s’est développé et s’est manifesté de différentes manières à travers l’histoire. Aujourd’hui, certains formes traditionnelles de l’esclavage demeurent, tandis que d’autres ont évolué. Le travail forcé, le travail des enfants, la traite des êtres humains sont les nouvelles formes d’esclavagisme. Ces formes d’esclavage sont le résultat de discriminations contre les groupes les plus vulnérables au sein de sociétés.
En 2016, 40,3 millions de personnes étaient victimes de l’esclavage moderne, dont 24,9 du travail forcé et 15,4 millions du mariage forcé. Cela signifie qu’il y a 5,4 victimes d’esclavage moderne sur mille personnes dans le monde.
1 victime sur 4 d’esclavage moderne est un enfant.
Sur les 24,9 millions de personnes réduites au travail forcé, 16 millions sont exploitées dans le secteur privé, comme le travail domestique, la construction ou l’agriculture ; 4,8 millions sont victimes d’exploitation sexuelle, et 4 millions sont astreintes à des travaux forcés imposés par les autorités publiques.
Les femmes et les filles sont disproportionnellement touchées par le travail forcé ; elles représentent 99% des victimes dans l’industrie du sexe, et 58% dans d’autres secteurs.
Des instruments internationnaux pour l’éradication de toutes ces formes modernes d’esclavage ont été instaurés. Il s’agit notamment de l’utilisation de nouvelles conventions tels que La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille ; La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ; La Déclaration de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.
Sensibiliser l’opinion sur cette lutte actuelle contre l’esclavage de type moderne, tel est l’enjeu de la célébration de cette Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage du 02 décembre.