Depuis les années 90, la journée internationale du baiser est célébrée le 6 juillet au Royaume-Uni. Très populaire en Grande-Bretagne, elle sera adoptée par le monde entier dans les années 2000. Ce signe d’affection et d’amour n’est pas démocratisé dans le monde entier.
Ce jeudi 6 juillet, on célèbre la journée internationale du baiser, bisou, bise... Originaire du Royaume-Uni, elle sera adoptée par le monde entier au début des années 2000.
Marque d’amour et de tendresse, le bisou a beaucoup évolué dans l’histoire de nos sociétés. Dans l’antiquité, il était avant tout échangé d’homme à homme et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Il prendra la connotation qu’on lui donne encore aujourd’hui lors de la Renaissance.
Le baiser à l’étranger
Dans certaines parties du globe, le baiser est encadré par plusieurs règles. Au Japon, c’est la tradition culturelle qui veut que tous les signes d’affection restent dans la sphère privée. Le baiser peut également être soumis à des "sanctions". Au Pakistan, deux femmes ont été assassinées par leurs proches pour avoir embrassé un homme.
Tout comme le mariage pour tous, le baiser entre individus du même sexe est prohibé dans certains pays. En Russie, les baisers entre hommes sont interdits, les bisous sont tolérés uniquement pour les couples hétéros et mariés.
Les bactéries du baiser
Les bisous sont des anti-stress. Sur le plan physiologique, lorsqu’on embrasse quelqu’un, notre corps libère de l’ocytocine, aussi appelée "hormone de l’amour". Les bisous langoureux permettraient donc de libérer cette hormone magique qui diminue notre stress et nos douleurs.
Cependant, il ne faut pas oublier que près de 50 millions de bactéries sont échangées lors d’un baiser. Ces bactéries peuvent encore être identifiées jusqu’à 30 à 60 minutes après le baiser.