Ce vendredi 19 août marque la Journée internationale de la photographie. Un métier pour certains, un plaisir pour d’autres, la photographie fait partie de notre quotidien, qu’elle soit capturée avec un appareil photo ou avec un smartphone. Zamir Popat, photographe par passion, livre son parcours sur LINFO.re.
Pour Zamir Popat, la photographie est un plaisir avant d’être une activité professionnelle. "Quand j’ai commencé à m’intéresser à la photographie ça m’a procuré un bon nombre de bienfaits. Étant de nature très casanier, ça m’a permis de me lier à une activité et à surtout découvrir notre magnifique île", indique l’homme.
C’est lors d’un voyage en Asie, en 2011, que Zamir Popat s’est procuré son tout premier appareil photo. "D’ailleurs petite anecdote assez drôle sur ce voyage, mes proches étaient encore plus excités que moi à l’idée que j’acquiert un appareil photo pour pouvoir faire de beaux portraits mais… je n’ai fait que des photos de paysages et d’architecture. Vous imaginez un peu la déception pour eux ?", plaisante Zamir Popat. Ce dernier poursuit : "Depuis, je ne compte plus les heures sur le terrain ou derrière mon ordinateur à tenter de perfectionner mes contenus. Tout ça de manière autodidacte", précise-t-il.
Activité professionnelle ou plaisir, nombreux sont les photographes présents sur l’île. Ainsi, il est important de toujours chercher l’originalité pour se démarquer. Les difficultés que peut rencontrer Zamir Popat avec la photographie sur notre petit territoire vont en ce sens.
"La difficulté c’est de vraiment pouvoir se renouveler, de faire dans l’originalité quand tous les endroits ont déjà été vu, vu et revu maintes et maintes fois. Surtout qu’avec l’essor des réseaux sociaux, on en voit tous les jours de magnifiques photos de notre île", explique-t-il.
Puis, il continue : "L’avantage ? C’est que c’est très inspirant de voir d’autres créateurs de contenus. Ça nous donne envie de faire encore mieux ! On a tellement de talents ici qui nous poussent à nous surpasser !".
Selon Zamir Popat, il n’est pas nécessaire de se munir d’un appareil photo pour commencer la photographie. "Combien de fois j’ai entendu la fameuse phrase : « Tu fais de belles photos, tu dois avoir un sacré appareil photo »… NON ! Beaucoup de mes photos sont prises au téléphone et les gens ne s’en rendent absolument pas compte !", témoigne l’homme.
"Pour moi, 70% de la photo se fait sur le terrain (cadrage, originalité du point de vue, conditions météo…), 20% sur le post-traitement (votre style de retouche) et enfin 10% le matériel à disposition. Bref allez sur le terrain, prenez des photos, encore encore et encore ! Entraînez votre regard, votre vision, votre cadrage. Investissez en VOUS, dans les formations en ligne. Le matériel n’est que secondaire", précise le photographe passionné.
Pour terminer, Zamir Popat partage une anecdote insolite lors de la prise d’un cliché à la Rivière Langevin.
"On était parti sur un de ces fameux bassins « pas si cachés » à Langevin. On en voit des milliers des clichés de cet endroit sur Instagram. En arrivant sur les lieux, toutes les conditions sont réunies, un bassin rempli, une magnifique lumière, bref tout ce dont un photographe peut rêver ! Je demande à ma conjointe de poser pour moi dans cette scène idyllique… Impossible de déclencher ! J’avais oublié ma carte SD… Frustré, je prends mon drone dans mon sac et je prends le risque de le faire voler pour avoir le cliché que je vois dans ma tête. Ceux qui y sont déjà allés savent que c’est assez risqué d’y faire voler un drone tant l’endroit est étroit. Pas grave, pas le choix, je prends le risque et aucun regret. C’est aujourd’hui la photo qui a eu le plus de succès sur mes réseaux sociaux parce que le cadrage est original et jamais vu au drone", conclut-il.