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Depuis le mercredi 12 mai, il est possible de s’inscrire sur des créneaux disponibles pour toutes les personnes de 18 ans et plus. Cette étape de la stratégie vaccinatoire vise à aller le plus vite possible dans la vaccination et à utiliser aux mieux les doses reçues sur le territoire national. Benoît* a 19 ans et va se faire vacciner : il témoigne.
À seulement 19 ans, Benoît* ne fait pas partie des publics prioritaires, pourtant il a souhaité se faire vacciner contre le coronavirus.
Ce jeudi, il explique la démarche qui l’anime.
Dans un jour et trois heures, ce jeune étudiant va recevoir une première injection du vaccin Pfizer. Pour prendre un rendez-vous, il n’a pas fallu longtemps. En quelques clics sur son téléphone, Benoit* a pu confirmer qu’il devait se rendre dans un centre prévu à cet effet.
Au téléphone, il reste impassible : "Je ne suis pas trop au courant des effets secondaires, mais ça ne me fait pas peur. Je préfére avoir un peu mal au bras et à la tête que de mourir du covid…".
Voilà ce qui a poussé Benoît* à prendre un rendez-vous dès que possible. Il espère que cela lui simplifiera la vie pour voyager, mais aussi pour retourner dans des concerts ou dans les bars.
Le texte de loi concernant le pass sanitaire a d’ailleurs été approuvé hier. Vacciné ou testé négatif, le pass permettra dès le 9 juin d’accéder aux stades, aux festivals, aux salles de spectacle et autres lieux rassemblant plus de 1 000 personnes.
L’étudiant le confirme : "Si cela ne nous simplifiait pas la vie, les gens n’auraient aucune raison de le faire"
À La Réunion, comme dans le reste de la France, la stratégie vaccinatoire a été découpée en plusieurs étapes. Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), la vaccination a d’abord été ouverte le 27 décembre 2020 aux personnes âgées hébergées en EHPAD, aux personnes en situation de handicap et aux professionnels de santé.
L’ouverture de la vaccination aux 18-49 ans sans comorbidités est comme une dernière étape qui a pris six mois avant d’être mise en place. Loin d’être impatient, cette stratégie est la bonne, selon Benoît*. Il explique : "Ça m’a paru logique. Ils ont vacciné les personnes les plus à risque en premier, c’est normal".
Pour rappel, les jeunes développent plus rarement des formes graves de la Covid-19. Santé Publique France constatait pourtant l’augmentation de la sévérité des cas chez les jeunes. La vigilance à tout âge est donc recommandée !