La colère d’un ancien policier prise en charge au CHU Réunion pour un cancer de la peau. Il tombe dans le coma suite à une allergie à une substance s’en suit une altercation en salle de réanimation entre un médecin urgentistes et un médecin cancérologue et des propos diffamants. L’ancien CRS porte plainte au commissariat, estimant qu’il s’agit d’une situation individuelle. Le CHU de La Réunion n’a pas souhaité commenter la plainte.
Descente aux enfers pour un ancien CRS. En novembre dernier, Jeff remarque l’apparition de ganglions sur ses aisselles. Son médecin lui apprend quelques jours plus tard qu’il est atteint d’un cancer. Il est pris en charge par le CHU de Saint-Pierre et selon l’ancien policier il aurait reçu un mauvais traitement en plus des violences médicales de la part des soignants. "j’ai dû me faire opérer des ganglions. J’ai fait une allergie à un médicament qui m’a plongé dans le coma pendant 30 minutes. Pas de respiration ni de pou. C’est marqué sur le compte rendu des médecins."
A son réveil en salle de réanimation, il apprend qu’il a trois côtes fracturées et une lésion à la lèvre qui nécessitera des points de suture. A l’arrivée du médecin urgentiste une altercation éclate, selon lui à cause de sa fonction. "Je suis redescendu de là-haut vite fait bien fait, et après est apparue une femme médecin avec le dossier dans les mains. Sur le dossier il est marqué mon statut. Quel intérêt ? je ne sais pas. Mais la phrase a été : "c’est vous l’ancien CRS, il aurait mieux fait d’y rester à force de mettre des coups de matraque dans la gueule de tout le monde". Et je suis remonté à 27 de pression. Ils m’ont remis un masque pour ne pas que ça dégénère ni que ça empire et je me suis retrouvé endormie".
Depuis le retraité a déposé une plainte auprès du commissariat de Saint-Pierre pour propos outranciers et outrageants.
Il est maintenant suivi par le CHOR et se dit dans l’attente d’une réponse ferme de la justice. Des manquements administratifs sont également reprochés au centre hospitalier de Saint-Pierre. L’ancien CRS envisage de lancer des poursuites contre le médecin urgentiste et un médecin cancérologue auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins. Sollicité, le CHU n’a pas souhaité répondre aux questions.